Activités Géologiques et Minières

Développement de Zones Promotionnelles

Définition des Zones promotionnelles :

 

La loi 2012-014 du 22 février 2014 définit la zone promotionnelle ainsi qu’il suit :

 

Article 35 (nouveau) : Aux fins d’une gestion rationnelle des potentialités minières, des zones promotionnelles et des zones  spéciales peuvent être instituées.

 

« La zone promotionnelle, s’entend de toute zone créée par l’État à l’intérieur de laquelle un opérateur national public réalisera des travaux de reconnaissance et de prospection, pendant une période limitée, en vue de promouvoir le développement de l’industrie minière en Mauritanie. Les résultats de ces travaux sont mis à la disposition du public concerné, conformément aux dispositions de la présente loi.

 

« La zone promotionnelle, est créée par arrêté du Ministre. Sa superficie maximale ne peut pas dépasser 5.000 km². Ses contours doivent suivre le quadrillage cadastral. Sa durée ne peut excéder trois (3) ans. Il ne peut exister simultanément plus de deux (2) zones promotionnelles.

 

Zones promotionnelles antérieures :

 

L’OMRG s’est vu octroyer par le passé les zones promotionnelles suivante :

 

– A partir de 2002  : zone de Sfariates : La région de Sfariat est limitrophe de celle de Tasiast ; attiré par les résultats obtenus dans cette dernière, et suite à une étude géologique comparative, l’OMRG a entrepris de 2001 à 2005, une série de campagnes ayant abouti à la mise en évidence de plusieurs indices d’or, mais les travaux de tranchées entrepris autour de ces indices n’ont pas permis d’aboutir  à la découverte de filons aurifères.

 

Des travaux supplémentaires plus poussés seraient nécessaires pour répondre aux questions qui demeurent posées.

 

Les journées promotionnelles de restitution de cette zone ont été organisées par l’OMRG en 2004

 

– De 2012 à 2014 : zones d’Agane et de Zadness : Les journées promotionnelles de restitution de ces deux  zones ont été organisées par l’OMRG le 2 février 2015.

 

Les documents relatifs aux travaux réalisés dans les différentes zones promotionnelles sont disponibles à l’ANARPAM.

Plusieurs campagnes furent menées dans cette région de 1983 à 1985 dans le but de prospecter son grand plateau gréseux, et procéder à un inventaire de son potentiel  minier en particulier pour les éléments cuivre, plomb et zinc.

 

C’est ainsi que furent découverts et répertoriés plusieurs indices de cuivre dans la bordure du bassin de Taoudeni.

La Chaine des Mauritanides a de tout temps constitué un sujet d’intérêt scientifique pur, mais aussi minier en raison de sa diversité géologique et des innombrables indices minéraux qu’elle recèle.

 

Plusieurs ouvrages – études, thèses, etc. – lui ont été consacrés par le passé ; le plan minéral de la Mauritanie établi par le Département des mines en 1975  n’a pas été en reste et lui a accordé lui aussi une grande part.

 

Il est donc normal que l’un des tout premiers projets de recherche de l’OMRG lui soit consacré. C’est ainsi que de 1983 à 1987, nos équipes de géologues ont sillonné la région sud des Mauritanides, entre Maghta Lahjer et Diaguili, y séjournant à chaque fois pendant plusieurs mois.

 

La moisson a été largement fructueuse dans la mesure où le projet a abouti à la découverte de plus de 200 indices du groupe 2, notamment Cuivre, Nickel, Plomb, Chrome  ainsi que l’or. Certains de ces indices ont fait l’objet d’études plus approfondies (géochimie, cartographie géologique, etc.). Ces études ont été ultérieurement utilisées par les sociétés privées qui ont bénéficié de permis de recherche dans la zone.

 

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La tourbe est une matière organique fossile qu’il est possible d’utiliser comme combustible. Elle est le résultat d’une accumulation sur de longues périodes, de diverses matières organiques mortes, en particulier les végétaux. Elle se forme dans des zones où les sols sont saturés d’eau. Malgré son faible pouvoir calorifique, inférieur à celui du bois ou du charbon, elle est utilisée comme combustible dans de nombreux pays, en particulier pour alimenter des centrales électriques, ou pour la cuisson dans l’industrie de la céramique et la briqueterie.

 

En raison de l’intérêt que suscite cette substance, et encouragé par l’expérience du Sénégal, l’OMRG a lancé de 1984 à 1994, des travaux de recherche de tourbe dans toute la région s’étalant de Keur Macène au Trarza à Olologa au Brakna.

 

Et c’est ainsi que les diverses campagnes que nous avons menées ont permis la découverte de réserves prouvées atteignant 4.5 millions de tonnes de tourbe.

 

Par ailleurs, les études ont été poussées jusqu’à la possibilité de fabriquer de petites briquettes de tourbe de la taille de morceaux de sucre, pour remplacer le charbon de bois dans le fourneau de la ménagère. La faisabilité de ce projet a été conduite  en collaboration avec la firme finlandaise Ekono, leader dans le domaine. Des tests de fabrication de briquettes ont été faits, incluant tout le processus (dessablage, décarbonisation pour diminuer les fumées et les cendres, moulage). Les résultats obtenus sont tout à fait concluants.

 

Il serait intéressant de noter que les trois projets cités ci-dessus ont été menés en même temps, ce qui démontre déjà à cette date, les fortes capacités de mobilisation de l’OMRG, et la grande motivation de ses responsables ainsi que de son personnel.

 

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Il est très important pour le pays de trouver des réserves exploitables de soufre, pour rendre attrayante une mise en valeur du gisement de phosphates de Bofal au Brakna. Aussi, dès 1989, notre intérêt s’est porté sur les nodules de soufre natif de la Sebkha de Nrahamcha, située à 60km au NE de Nouakchott, sur la route d’Akjoujt.

 

Cependant, aucune anomalie se situant à une profondeur raisonnable n’a pu être découverte, malgré les nombreux forages de tarières que nous avons effectués dans toute la zone bien connue par les autochtones sous le nom de Lkebreïtiye; les experts internationaux que nous avons engagés dans le projet ont conclu à la possibilité d’existence d’une minéralisation à des profondeurs pouvant atteindre 1000m, voire plus. La vérification d’une telle hypothèse demeure difficilement réalisable, en raison de son coût forcément très onéreux.

Il s’agit d’une expérience intéressante pour l’OMRG, dans la mesure où il s’agit du premier projet qu’il lui a été donné de mener  dans le cadre d’une association avec les groupes français BRGM et britannique GGI. Ce projet, réalisé en 1991, a permis d’évaluer les indices de cuivre et d’or de Leghleitat El Kouder et de Kdeyatt Lejoul. Bien que ces indices aient fait l’objet de travaux anciens, leur intérêt s’est trouvé brusquement renouvelé à l’époque, en raison du redémarrage de l’exploitation dans la mine d’Akjoujt.

 

 

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Il s’agit sans conteste du projet phare de l’OMRG, en raison des résultats obtenus. Ce projet s’est déroulé de 1993 à 1997, et a permis d’une part le développement des indices d’or et de cuivre de Kadiar, Bouzreibia et Vararat dans le centre de la chaine des Mauritanides, et d’autre part le découverte du gisement d’or de Tasiast actuellement exploité par Kinross.

 

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Cet inventaire a été conduit de 1998 à 2003. Il a permis la cartographie géologique à l’échelle de 1/200 000 d’une superficie supérieure à 32000km². Plusieurs indices de  kaolin, cuivre, barytine et or ont été découverts.   img
Pour accompagner l’engouement pour les pierres ornementales enregistré au cours de la première décennie de ce siècle, l’OMRG a entrepris une campagne en 2003, qui a abouti à la découverte de 7 variétés commercialisables de pierres ornementales dans la région de Tasiast – Tijirit. img

En 2003, l’OMRG a accueilli une mission composée d’une dizaine d’experts japonais – géologues, géochimistes, cartographes, minéralogistes, géochimistes – qui ont séjourné parmi nous pour une durée de 12 mois afin de mettre en place un plan stratégique pour l’exploration minière en Mauritanie.

 

Les documents produits constituent une base de données fiable pour une projection correcte de la recherche minière dans le pays.

 

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Ce projet, qui s’est déroulé de 2006 à 2008, a permis la découverte d’importantes  réserves d’argile. Les tests de cuisson et les analyses qui ont été effectuées ont confirmé la bonne qualité de cette argile pour la fabrication de briques et de céramique.

 

Récapitulatif historique des travaux de l’OMRG

République Islamique de Mauritanie

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